Méthode américaine

Quand on parle de “méthode à l’américaine” en écriture, on évoque souvent un ensemble d’approches ultra structurées, inspirées du storytelling hollywoodien. C’est l’idée qu’un bon récit obéit à des règles narratives précises — et que maîtriser ces règles te donne les moyens de captiver ton lecteur.

🎬 Exemples célèbres :

  • La méthode en trois actes (début, milieu, fin, avec un climax à la fin de l’acte II)
  • La structure du voyage du héros (Joseph Campbell + Christopher Vogler)
  • Le beat sheet de Blake Snyder dans Save the Cat!

Ou encore les grilles ultra-détaillées des script-doctors américains comme Robert McKee.

💡 L’objectif ? Éviter le flou artistique. Clarifier la progression dramatique, rythmer l’intrigue, maintenir la tension.

📚 Appliqué au roman, ça donne des structures très précises :

  • Incitation à l’action page 15
  • Twist page 60
  • Point de non-retour page 90
  • Résolution page 120
    (oui, certains font ça à la page près…)

⚠️ C’est puissant. Mais ça peut vite devenir rigide.

👉 Prom’Astuces :

  • Inspire-toi de ces méthodes pour construire ton squelette narratif.
  • Puis injecte-y ta liberté, tes zones floues, tes dérapages maîtrisés.
  • Rappelle-toi que les meilleurs écrivains savent quand briser les règles. Pas quand les ignorer.

🎯 En bref :
La méthode à l’américaine, c’est un cadre.
Pas une cage.
Tu peux t’en servir pour décoller. Mais à toi de décider quand virer de bord.

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