Bouclage – Deadline finale d’un numéro

⏱ Bouclage : le moment où tout doit être prêt (vraiment)

Tu veux publier un article dans une revue ? Une tribune dans un magazine ? Un extrait dans un dossier spécial ?
Parfait. Mais pour ça, tu dois connaître un mot qui fait trembler toutes les rédactions : le bouclage.

👉 Et crois-moi : une minute après, c’est trop tard.

📌 C’est quoi, le bouclage ?

Le bouclage, c’est la deadline ultime pour remettre ton texte à une équipe éditoriale.
Le moment où le numéro est “bouclé” : mis en page, prêt à partir à l’impression (ou à la mise en ligne).

Passé cette date → ton article saute.
Même s’il est génial. Même s’il est presque prêt.

🎯 Pourquoi c’est non négociable

Parce que dans la presse :

  • Les imprimeurs ont leurs propres délais (calage, façonnage, livraison),

  • Le chemin de fer est figé à une date donnée,

  • Chaque retard désorganise tout le numéro.

👉 Le bouclage, c’est la frontière entre la création… et la production.
Et il ne bouge pas pour toi.

Exemple : un article reçu le lendemain du bouclage ? Il pourra être gardé en stock… ou jamais publié. Triste, mais fréquent.

🛠 Comment s’y préparer (et être dans les clous)

  1. Demande la date de bouclage dès le départ → note-la en grand dans ton agenda.

  2. Prévois large : vise une remise 2-3 jours avant, pas le jour-même.

  3. Anticipe les retours : un texte “accepté” peut encore subir des coupes, des modifs.

  4. Travaille en version finale dès le début → pas de version bêta.

💡 Astuce : si tu es très en avance, tu augmentes tes chances d’être relu·e, reprogrammé·e, voire recontacté·e. La fiabilité, ça paie.


🎯 À faire maintenant :

  • Repère la prochaine revue ou média dans lequel tu veux proposer un article.

  • Note sa date de bouclage (ou demande-la !).

  • Planifie ton envoi au moins 48h avant cette date.


🚪 Le bouclage, c’est la porte qui se referme

Tu peux écrire le texte du siècle.
Mais si tu le rends trop tard, il n’existe pas dans ce numéro.
Et parfois… il n’aura plus sa place du tout.

Alors si tu veux entrer dans la presse, règle ta montre. Et sois prêt.

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