Chapeau = Donner Envie de Lire l'Article
🎩 Chapeau : l’accroche qui donne envie de lire jusqu’au bout.
Tu as un titre percutant ? Super.
Mais ce n’est pas suffisant.
Parce qu’entre ton titre et ton texte, il y a le chapeau.
Ce petit paragraphe qui donne le ton, pose le décor… et déclenche le clic ou le regard.
👉 Tu veux être lu ? Rédige un chapeau qui attrape.
📌 C’est quoi, un chapeau (dans la presse) ?
C’est le paragraphe qui suit immédiatement le titre d’un article.
Court, souvent en italique ou en gras, il présente l’idée générale du texte à venir sans tout dévoiler.
On l’utilise :
- dans les chroniques,
- les billets,
- les articles longs,
- les dossiers web ou print.
Il fait le lien entre le titre “accroche” et le corps “développement”.
Un peu comme une bande-annonce du texte.
🎯 Pourquoi c’est stratégique
Parce que :
- Le chapeau structure l’entrée en lecture,
- Il confirme l’intérêt du sujet pour le lecteur,
- Il calibre la promesse → de quoi va-t-on parler ? Sur quel ton ? Dans quelle optique ?
👉 Un bon chapeau, c’est 30 à 50 mots max.
Mais s’il est raté, ton article ne sera pas lu. Même s’il est génial.
Exemple :
Trop vieux, trop jeunes, trop libres ? Les auteurs autoédités défient les normes éditoriales. Et créent leur propre lectorat, loin des circuits classiques. Décryptage.
→ 3 lignes. Et envie de lire, non ?
🛠 Comment écrire un bon chapeau ?
- Reprends le sujet + l’angle, en version condensée.
- Glisse un élément concret ou surprenant.
- Garde du mystère : ne spoile pas la fin !
- Choisis un ton cohérent avec le texte (incisif, narratif, informatif…).
💡 Astuce : écris-le en dernier. Quand ton article est fini, tu sais exactement ce qu’il annonce.
🎯 À faire maintenant :
- Rédige un titre + chapeau pour un article imaginaire sur ton parcours d’auteur.
- Limite-toi à 3 phrases. Max.
- Demande-toi : si tu lisais ça dans un magazine, est-ce que tu continuerais ?
✍️ Le chapeau, c’est pas un détail. C’est la porte d’entrée
Un article sans chapeau, c’est comme un roman sans 4e de couverture.
Tu passes à côté d’un lecteur qui n’attend qu’un prétexte pour te lire.
Alors donne-lui ce prétexte.
Brosse bien ton chapeau.