Colonne – Unité de mesure dans la presse

📰 Colonne : l’unité qui structure ton texte… à la verticale

Tu veux écrire pour la presse ? Proposer un article sur ton livre à un magazine ? Pitcher une chronique à un média culturel ?

Alors retiens bien ce mot : colonne.

C’est la brique de base du journalisme papier.
Et si tu le maîtrises, tu parles la langue des rédactions.

📌 C’est quoi, une colonne ?

Une colonne, c’est une zone verticale de texte dans une page de journal ou de magazine.
C’est une unité de mise en page, utilisée pour calibrer les articles, structurer l’espace, gérer l’équilibre visuel.

👉 On parle d’un article “d’une colonne”, “deux colonnes”, voire “pleine page” (souvent 3 ou 4 colonnes selon la maquette).

Exemple : une critique littéraire dans Le Monde des Livres fait souvent 1 à 2 colonnes, soit environ 2000 à 3000 signes.

🎯 Pourquoi c’est utile à comprendre (même pour un auteur)

Parce que :

  • Si tu proposes un texte à un média, on te demandera souvent “combien de signes ? quelle longueur ?”

  • Si tu es interviewé·e, ton encart dépendra de l’espace disponible → donc du nombre de colonnes qu’on t’accorde.

  • Si tu écris toi-même des articles (chronique, tribune, avis), savoir te caler sur 1 ou 2 colonnes max = gage de professionnalisme.

👉 Une colonne, c’est généralement 1000 à 1500 signes (espaces compris). À vérifier selon la publication.

✍️ Comment adapter ton texte à une colonne ?

  1. Va à l’essentiel : chaque mot compte.

  2. Frappe fort dès la première phrase : t’as peu de place, capte tout de suite.

  3. Structure ton propos : intro – point fort – chute.

  4. Soigne le ton : presse = clarté + impact, pas envolées lyriques.

💡 Conseil : quand tu rédiges une proposition ou un texte promo, annonce le format que tu vises → “Une chronique en 1500 signes (1 colonne)”, ça montre que tu sais où tu mets les pieds.


🎯 À faire maintenant :

  • Rédige un mini-article (actu, avis, billet d’humeur) en 1200 signes max.

  • Ouvre un journal papier ou une revue : compte le nombre de colonnes par page, et repère la logique.

  • Imagine la version “1 colonne” de la présentation de ton livre. Qu’est-ce que tu retiens ? Qu’est-ce que tu vires ?


🧱 Une colonne, c’est peu. Et c’est pour ça que c’est puissant.

Écrire court, c’est un défi. Mais c’est le terrain de jeu préféré des pros de la presse.
Une colonne bien rédigée peut faire plus d’effet qu’un roman mal cadré.

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