First draft – Premier jet

✍️ First draft : Ce n’est pas un chef-d’œuvre. C’est un point de départ.

Tu veux écrire un livre ? Alors il te faut une chose : un premier jet.
Pas un texte parfait. Pas un bijou de style. Juste… un brouillon terminé.

📌 Le first draft, ou premier jet, c’est la version brute de ton manuscrit.
Celle que tu écris sans te censurer, sans corriger chaque virgule, sans chercher à “bien faire”.
C’est ton histoire dans sa forme la plus vivante, la plus imparfaite, la plus sincère.


🧠 Pourquoi c’est essentiel ?

Parce qu’on ne peut rien corriger si rien n’est écrit.
Le premier jet, c’est :

  • l’étape où tu déroules ton intrigue jusqu’au bout,

  • où tu fais connaissance avec tes persos en action,

  • où tu acceptes de ne pas tout maîtriser (et c’est très bien).

🎯 Le premier jet, ce n’est pas le moment de juger. C’est le moment d’avancer.


⚠️ Ce que ce n’est pas

  • Ce n’est pas un texte publiable.

  • Ce n’est pas censé être bon.

  • Ce n’est pas ta version définitive.

C’est l’argile encore molle, à modeler ensuite. Mais elle doit exister d’abord.


🛠 Comment l’écrire ?

  • Fixe-toi un objectif de mots/jour (même petit).

  • Ne relis pas ce que tu as écrit la veille. Continue.

  • Garde une note à part pour les idées à revoir plus tard.

  • Interdis-toi de corriger pendant l’écriture.

💡 Le perfectionnisme est l’ennemi du premier jet. Laisse-le à la porte.


💬 Les pros aussi doutent

Stephen King, Virginie Despentes, Bernard Werber… Tous l’ont dit :
leurs premiers jets sont souvent chaotiques. Mais sans eux, pas de livre.

🎯 La différence, c’est qu’ils vont au bout. Et retravaillent ensuite.


En résumé ?

Le first draft, c’est le moment où tu poses enfin ton histoire sur la page.
Ce n’est pas censé être bon. C’est censé être fait.

Et ça, c’est le seul vrai point de départ d’un livre.


Tu veux aller plus loin ?

👉 Ouvre ton document. Écris sans relire, sans corriger. Juste avance.
👉 Fixe-toi un objectif simple : “je termine mon premier jet d’ici [date]”.
👉 Relis cette phrase chaque matin : “Je n’écris pas pour bien écrire. J’écris pour finir.”

Parce qu’un livre naît d’une première version.

Et personne n’a jamais corrigé une page blanche.

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