Show, Don’t Tell = Montre, Ne Raconte Pas
🎬 Show, don’t tell : Fais vivre l’émotion. Ne la résume pas.
Tu veux que ton lecteur ressente ton histoire, pas qu’il la survole ?
Tu veux qu’il entre dans la scène, qu’il frissonne, qu’il vibre ?
📌 Alors applique la règle d’or : Show, don’t tell.
En français ? “Montre, ne raconte pas.”
Fais voir, entendre, sentir. Ne te contente pas de dire.
🧠Pourquoi c’est si important ?
Parce qu’un lecteur veut vivre une expérience, pas lire un rapport.
Il veut voir ton personnage pleurer, pas juste savoir qu’il est triste.
🎯 Le “tell” informe. Le “show” immerge.
đź’¬ Exemples concrets
👉 Tell :
Émilie était en colère.
👉 Show :
Émilie jeta son sac contre le mur. Sa mâchoire tremblait, ses yeux brûlaient. “Qu’il ose encore me parler, celui-là …”
Le deuxième, tu le ressens. Le premier, tu le comprends.
🛠Comment faire du “show” ?
- Utilise les 5 sens : odeurs, sons, textures, lumières…
- Passe par les actions, les gestes, les réactions physiques.
- Laisse parler le corps et l’environnement, pas juste la narration.
- Intègre le dialogue comme révélateur, pas comme explication.
💡 Tu ne veux pas dire “il avait peur” → tu veux qu’on voit sa main trembler, sa voix se casser.
⚠️ Ne jette pas le “tell” non plus
Tu peux mixer les deux.
Parfois, une phrase “tell” permet d’aller vite, de synthétiser, de rythmer.
Le “show” prend de la place — à doser intelligemment.
🎯 Conseil : show pour l’émotion, le conflit, le tournant.
Tell pour les transitions, les infos secondaires, les temps morts.
En résumé ?
Show, don’t tell, c’est l’art de faire ressentir ce que tu pourrais juste raconter.
C’est ce qui transforme un récit en expérience vivante.
Tu veux aller plus loin ?
👉 Prends un paragraphe trop explicatif. Réécris-le en mode “show” : gestes, sons, tension.
👉 Entraîne-toi à “montrer une émotion” sans jamais la nommer.
👉 Relis un passage fort de ton roman préféré. Est-ce qu’il montre… ou raconte ?
Parce qu’un bon roman ne t’explique pas ce que tu dois ressentir.
Il te le fait vivre.